Brou de noix sur papier aquarelle.

http://www.youtube.com/watch?v=IzuTdVJG-ck

J'en fait une pour souffler, car j'échoue dans ce que je fais par ailleurs, c'est terrible, j'ai rarement autant souffert artistiquement que ces 7 derniers jours, presque à abandonner, mais j'abandonne pas, beaucoup plus par égo que par courage ou quoi que ce soit d'autre.
Et puis parceque je m'étais fixé un putain de but.
En tout cas j'vais pas être exigeant sur cette aqua, je m'y suis remis après dix jours d'arrêt, et surtout la tête en compote.
Difficile de retrouver l'immédiateté du feeling, même si en fait je sais qu'une partie de mon approche pourrait être transposable dans une peinture plus controlée, et qu'il n'y a pas forcément besoin d'avoir le feeling, de ressentir des trucs violents, mais j'me sens toujours plus sincère dans la spontanéité que dans le travail trop réflechi.

Il était un peu déguigandé, les lunettes de traviolle et une sacrée paire d'oreilles.
Je l'ai pas forcément arrangé d'ailleurs.
Mais bon j'essaye de me mettre en danger en faisant différents types de tronches, au lieu de m'attarder sur des visages "génériques", avec peu de variations.
Enfin j'espère que ça se voit un tout petit peu. Ca se trouve je me plante complètement, j'en sais rien.
Et sinon à votre question "quand est-ce qu'il va s'arrêter ?". Réponse : C'est pas prévu. Na.

... et aux grandes lunettes.
C'est plus comme ça que j'aime peindre, surtout à l'aquarelle. Ne pas surcharger en empilant les couches, conserver les blancs, garder une dynamique. Et puis surtout peindre un peu à l'arrache et ne pas me sentir dans une sorte de labeur scolaire. En fait l'antithèse du précedent.
Bon, c'est encore le papier qui m'fait peur, celui qui me surprend toujours, en fait il est bien, mais entre la touche posée et le résultat après l'absorbion, y'a un truc que j'ai encore du mal à anticiper.

Ben ouais, on est pas tous fort en mathématiques, hein !
Autre papier, le papier qui géneralement m'incommode, il est plutôt fait pour l'aquarelle très aqueuse et j'ai tendance à moins le contrôler, et puis là c'était un speed fait hier soir pour me libérer d'une tension. Enfin, tenter de.
Oui, j'aime bien les turbans, les foulards, les trucs qui font des plis.
Evidemment ça dépend de leur sens et du contexte, mais j'aime bien le coté utilitaire des parures. Quand elle ne sont pas juste des outils de séduction, ou des moyens de se différencier artificiellement, et qu'elles sont avant tout portées pour leur efficacité. Contre la chaleur, ou le sable, le vent...

Journée d'énervement, mais c'est systématique dès que je me sens mieux. J'ai un contrecoup, la peur d'avoir atteint le seuil d'incompétence. J'ai donc déchiré deux ou trois feuilles avant de lâcher prise, de crier intérieurement jenairienafoutre, et de partir direct au pinceau sur ce portrait, sans aucune espèce de rigueur.

Je commence à me sentir mieux, dans les deux dernières il s'est passé quelque chose, un peu comme dans la vie y'a certaines peurs exagérées, ben là pareil, je me suis rendu compte subitement d'un truc pas trop explicable, mais que j'espère pouvoir mettre à profit.
Et je voulais changer, faire un mec. Donc voilà un mec.
Mais le chemin est encore long.

Le papier est différent, c'est du coton clairfontaine grain fin, et c'est définitivement mon préféré. Je prefère quand la trame retient un peu l'eau, enfin en tout cas c'est la sensation que ça me donne. Y'a un coté rapeux, refief acéré et pointu en passant le pinceau, que d'ailleurs je retrouve pas forcément dans les autres papiers du même type. Ca dépend du dessin de la trame, et celui-là à tendance à me mettre plus en confiance que d'autres.

Je varie souvent les formats même si sur le blog ça se voit pas, d'autant que je peins de la même façon, c'est juste que sois je fonce, soit je suis relativement prudent. C'est la flippe qui décide. Là c'est un petit carnet, les autres c'étaient des grands.

Une autre. Je varierai parfois la provenance des gens, mais on va dire que je reviens systématiquement à ce type de travail (de façon obsessionnelle) pour essayer de me recentrer, d'abréger la chute. C'est rarement parceque j'en ai vraiment envie, simplement.
Pis c'est un moyen de m'obliger à faire de l'humain, avec de la couleur, bref comme d'hab chez moi y'a 100 mètres d'iceberg apparent, et 10km en dessous, que j'évoquent un peu dans les textes qui accompagnent les images, parfois.

Ca ne va pas. Besoin terrible de revenir à l'aquarelle.

Portrait old school au crayon sur p'ti format. Plus précisément au bâton de graphite. Pas habitué ni spécialement à l'aise, mais j'essaye de temps en temps...
C'est d'après une vieille photo fin 19ème.

Un autre parceque je savais pas quoi faire. Et puis que j'en avais envie quand même.
Mais j'ai la flemme de trouver un nouveau titre. J'espère que ça se voit pas trop.

Je fais jamais de fanart mais comme Blacksad est une bd que j'aime beaucoup, que je suis un éternel admirateur du travail de Guarnido, et que j'aime les chats taciturnes, j'ai eu envie.
J'aime juste pas le fait qu'il fume, Blacksad, parceque...déjà il a pas besoin de ça pour être interessant, même niveau dessin, l'auteur est tellement fort qu'il a pas besoin de surcharger son personnage de symptômes visuels pour qu'on sente mieux ses humeurs.
Pis je suis anti-tabac à mort (je fume les gens qui fument), et dessiner un mec avec une clope me fait toujours un peu hésiter.
Au début je lui avais mis un journal dans la main, pis bon, j'ai presque eu l'impression de faire le travail du censeur qui met une feuille de vigne sur un pubis.

Enfin c'est pas évident de s'approprier un personnage déjà créé (sans forcément chercher à le dessiner avec les mêmes outils), choper son humeur et sa morphologie.

Sinon vous avez vu, ce dessin bouge pas. Dingue non ?

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Voilà, cette fois j'espère être allé un peu plus loin, y'a un début, y'a une fin..
Quelque chose comme 250 séquences parceque le fond ne peut pas être en dessous du personnage animé, et il faut pour chaque image gommer la zone ou celui-ci apparait.
Et quelques autres subtilités rendent le travail de superposition vachement casse-c..., là ou un logiciel pro permettrait de masquer automatiquement, ou de remplir les formes pour masquer ce qui est affiché derrière. Alors qu'ici en quelque sorte tout est transparent, faut faire la manip à la main, ou exporter dans un logiciel tiers.
Pénible pénible, longuet... alors je prefère pas y passer des heures..

Cette labeur m'a fait revoir certaines ambitions à la baisse, comme animer pleins de trucs, faire trembler les "dalles". Ca m'aurait plus mais franchement, faudrait que je soit encore plus cohérent dans ma progression, et non cesser de redéfinir des choses en toute fin (au départ le perso était un diable débile, et il tombait pas mais se prenait un truc sur la gueule), ce qui oblige à remodifier tout le reste (ici, donc, plusieurs centaines d'images, ce qui dépasse ma capacité d'encaissement nerveux).

Voilà.
Sinon y'a des problèmes de fluidité, j'pense que c'est parceque j'y connais pas grand chose en capture vidéo, donc comme je dis plus haut, faut laisser la vidéo tourner, histoire que le navigateur l'enregistre en mémoire temporaire, puis relancer.

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Retour sur l'anim :
Une séquence de 65 poses environ à 12img/s, j'ai vraiment pas le courage d'aboutir, c'est trop laborieux surtout vu mon manque de planification, parcequ'à chaque idée ou conscience d'une erreur, ça veut dire refaire 65 fois une correction. Disons que ça me fait un nouvel exercice, je m'arrete à ce rendu "rough", même si un encrage permettrait de fluidifier le mouvement.
Nouveau soft d'anim image par image, sans bugs, sauf que j'ai paumé quelques trucs suite à une connerie, le chapeau rebondissait, pas envie de le refaire donc j'ai abrégé sa chute.
Mais j'ai dans l'esprit de continuer cette série, avec le temps.
Prochain coup je vise plus minimaliste, parceque pfouu.. en plus je cherchais un look d'ours tout en dessinant, au début c'était un boucher. Puis un ours, puis j'ai recommencé avec un ours moins cartoon et plus inspiré de Guarnido (Blacksad).
Bref, zéro organisation.

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Bon.. ça mérite un peu d'explications : j'utilise un logiciel d'anim "pelure d'ognon" qui permet de faire se succéder tous les dessins (l'air de rien, y'a 80 séquences environ sur 5 niveaux (décor, décor masqué occasionellement, personnage, carton duquel il s'extrait etc... un bordel parceque je Débute totalement et que je m'y prends mal et que j'arrete pas de changer d'idée en cours de route, au début y'avait qu'un carton avec un monstre qui sortait la tête)), puis je rend une vidéo flash à partir des séquences avec Camstudio. Le soft d'anim est horriblement buggé, j'ai perdu des dizaines d'images, comme ça devenait un enfer j'ai stoppé là. Initialement l'intro devait être intégrée, mais rien que ça est impossible. Ca dézingue complètement l'anim.
Et je n'ai pas flash ni de logiciel de montage pour l'instant.

Bref pour poursuivre j'attends de trouver un soft un peu plus pro. Parceque là, j'ai du recommencer 2 ou 3 fois, puis ensuite débugger le truc en redessinant toutes les images qui sautaient aléatoirement (parfois toute l'anim des objets au sol). A se tapper la tête contre les murs.

Je voulais ajouter plein de choses (statue qui tombe, ampoule qui vacille, terminer la marche de la bestiole...), et surtout renforcer le trait pour faire quelque chose de plus pêchu, mais les bugs sont trop pénibles.

Voilà donc pour l'instant mon premier trescourt-métrage. Dans un état forcément.. en chantier... (et cette fois bien malgré moi !)
Cela dit j'ai appris pleeiin de trucs, la frustration concerne uniquement l'aspect technique foireux, j'ai hâte de m'y remettre dans de bonnes conditions.

Bon c'est pas palpitant, je posterai pas tous les p'tits essais. La gueule du blog avec les trucs qui bougent :D. J'crois que je vais juste poster une image fixe, et quand on clique dessus ça démarre. Techniquement c'est préhistorique, je compacte l'animation image par image en définissant les temps en millisecondes. Mais pour le moment cette technique suffit, pour de petits trucs. Pis j'aborde ça vraiment humblement, c'est un "a coté" plus qu'une priorité, je me prends pas trop le chou.

Premier test un peu cradoc d'animation. C'est histoire de tester le comment ça marche : le séquencage, la gestion du temps en fonction des couches quand il y a plusieurs (ici le sol et la bête... j'aurais pu rajouter une mouche qui vient traverser au dessus, ou un arbre qui passe lentement derrière) J'ai des p'tites idées de minifilms pour la suite mais va déjà falloir que je me rôde un peu, beaucoup, énormément.

Esquisse pifomètrique pour une illu, pour l'instant c'est vague, ça sera un peu plus "bonhomme" (glauque cartoon), avec des espèces de mecs emmitouflés, spécialisés dans la maintenance de systèmes de vomissure de déchets citadins (dans la mer, évidemment).
Sinon à coté je me lance humblement dans de petites animations au trait, on verra ce que ça donne.

Pti dessin à la con.

Faut que j'affine mais j'ai plus les yeux en face des trous.
Comme les victimes de nos amis.

Peinture sur ordi, une personne à moitié imaginaire, vu que je me suis inspiré d'une photo, photo que je n'ai ensuite plus retrouvée, poil au..
nez. C'est bien, vous suivez.

Pochade d'une heure cette fois. Ce matin, inspiré, j'étais tenté de pousser plus loin, mais comme hier j'ai eu un gros coup de moins bien (portrait dans lequel je me suis perdu, j'ai tout barbouillé puis repeins cette femme par dessus), j'ai flippé à l'idée d'à nouveau tout foutre en l'air.
En général je fonctionne en trois temps. Je cherche, je ressens, puis j'arrive ou pas à conserver le ressenti : parfois il s'évapore, parfois d'autres s'ajoutent à lui et je n'arrive plus à faire de choix. Dans les deux cas je me perds et m'épuise, fini par péter la toile en deux ou la recouvrir de confiture.

J'me remets à l'acrylique, comme à mon habitude après une longue période sans. Avec l'envie d'être régulier, mais pour l'instant j'y suis jamais arrivé. Pis l'air de rien c'est le truc qui me puise le plus d'énergie et qui me laisse le plus de mélancolie.
Enfin voilà.

Inspiré par mes ballades en forêt, où qu'y'a des arbres impressionnants, si on cherche bien.

C'est ce genre là que j'avais quand j'étais petit, je m'en souviens, j'avais plus peur de ses coups de perche sur la tête que de couler. Pourtant, j'avais très peur de couler.

Comme d'hab, si je m'arrête pas à un moment je continue pour l'éternité.

Une ptite dernière.
Toutes les baleines à bosse de cette série sont imaginaires.

Encore. Parceque je sais pas.. il me faut ma dose de baleines.
Et que j'ai l'impression d'apprendre en même temps.

Un des animaux dont les formes me fascinent le plus, même si la baleine franche a encore plus de force dans son rictus que la baleine à bosse.

J'ai cherché à moins zapper le travail de superposition des couleurs, tout en conservant un coté franco, sans trop calculer.
Et comme l'expression était bien différente, j'ai jugé intéressant de le faire.
Ce qui me plait, c'est la pose décentrée, dans un axe en léger biais.
Aussi, même si je l'ai fait vraiment à l'arrache, j'ai souhaité m'attarder sur le visage en travaillant le reste au flou, histoire de pas avoir une silhouette qui ressort uniformément sur le papier, mais plutôt une sorte de focus sur l'expression.

Etrangement je l'ai fait un chouia ressembler à quelqu'un qui est mort récemment, un origamiste français, un génie, du nom d'Eric Joisel.
Je voulais faire un saxophoniste, comme ça, histoire de faire autre chose que remplir mes carnets, et comme j'ai vu ce blanc au milieu de beaucoup de noirs connus, j'me suis dit holy shit, je vais quand même pas tomber dans le cliché de l'afro saxo. Alors ce gars un peu moins classique m'a tenté.

Je m'entraine au stylo pour faire des p'tits strips. A la base, c'est plutôt un inventeur idiot, qu'un chimiste. Mais pour le moment j'aligne les recherches au pifomètre le temps d'être un minimum à l'aise avec l'exercice.
C'est un truc que je veux vraiment faire, j'ai trop d'idées écrites, j'en ai marre de pas avancer.
Hum, j'viens de remarquer que la lecture du premier dessin peut être assez.. euh... enfin c'est vraiment pas voulu...

Fusain aquarellé, avec deux trois touches de pierre noire, sur papier aquarelle.
Taureau extrait d'une scène que chacun imaginera, un contexte que je déteste (même si esthétiquement c'est vachement chouette, du moins dans le contraste entre l'évitement de l'homme et la charge, avec la transition du drapé) mais je m'intéresse qu'à l'animal, vivant, et à son mouvement.
J'expérimente une nouvelle technique, pas dans les règles du pragmatisme, j'ai même conservé mon godet d'eau sale de l'aquarelle d'avant...
C'est surtout parceque je me suis lancé dedans sans réflechir, sans même préparer l'espace de travail.
Ca m'a permis de comprendre des trucs, je réessayerai cette approche en essayant de m'améliorer, parceque ça me plait beaucoup.

Chevrolet Bel Air 1955...
Purée, j'ai pris plaisir sur celle ci, surement celle que j'ai abordée le plus sainement (difficile à expliquer).
J'adore particulièrement ces formes là, un peu rondouillardes, sans lignes aggressives, sans prétention. Et puis ce type de voiture m'évoque le calme avant la tempête dans les films noirs sur la prohibition. La p'tite famille paisible, la p'tite voiture, la p'tite maison. Le mec au coin de la rue, masqué par son borsalino, la musique d'un chargeur camember...

Cadillac je sais plus quoi. Je préciserai quand j'aurais retrouvé.
Bon bah j'ai rien trouvé de bien précis. Modèle de 1962, en tout cas.
Un peu influencé par le commentaire sur le précédent dessin, mais j'avais de toute façon l'envie de varier les époques.

Bugatti Type 35 (~1930)
Une voiture de course, histoire de changer radicalement de forme. Pis j'aime bien le coté brut de décoffrage de la ligne, limite boite de conserve. Même si j'ai pas choisi le modèle le plus rustique, puisque là il y a déjà quelques rondeurs.
Avec tout ça on va croire que j'adore les bagnoles. Mais je déteste, surtout du fait de l'ABSENCE DE RESPECT SUR LA ROUTE.
Merci de ne plus m'écraser sur les passages piétons.
Les personnes visées se reconnaitront.

Delahaye 135M de 1937.
Cette fois-ci, une vue de derrière histoire de changer de l'archi classique trois-quart avant. Et puis, j'aime bien ces vieux coffres, avec la roue de secours plantée dessus, et suffisament de place pour planquer un machabée.
D'autre part ça force à observer les choses différement et à moins s'aider de la ligne de force du capot, qui défini parfois trop facilement l'allure, une sorte d'aide comme peuvent l'être les lignes de fuite d'immeubles dans une rue.
Même approche que la précédente, rapide et sans trop de complexes.
Même format également, vu que je compte faire une p'tite série de même dimension, de cadrage et d'allure similaire.

Mercedes 320 cabriolet, c'est tout ce que je sais. Années 40 j'imagine.
Sur celle là je suis parti beaucoup plus laché, le nez dans le guidon pendant 10 min pas plus, rien à voir avec les précédentes ou y'avait toujours un minimum de précaution, et d'angoisse.
Du coup je l'aime plutôt bien.

Bon j'imagine que c'est une voiture coommmplètement inconnue. Tatra 80, un modèle tchèque de 1932. Mais ça évoque quand même bien la vieille bagnole avec les formes caractéristiques, donc pourquoi pas.

Delahay 148 de 1947, le même modèle que le premier dessin (que j'avais un peu écrasé). Bon ça reste interprété, je cherche pas la copie pil poil d'autant que comme je vais vite (par stress autant que par besoin), j'embrasse du regard l'essentiel et je travaille donc en bonne partie par mémorisation.
J'ai essayé de partir directement en tâches, sans dessiner. Les seules lignes sont des petits rehauts finaux histoire de définir un peu mieux les formes.