lundi 31 août 2015


Hey

C'est quoi ce blog, trop cool, y'a aucune protection et tout, on peut écrire comme on veut.
Coucou, c'est moi C Jérome.
Ouais, le chanteur. Surtout pirate en fait, et prestidigitateur. Personne ne s'est jamais remis de ma mort par accident de trottinette, mais après 18 ans de comédie, j'estime que la blague à assez durée.
J'ai des envies, les mecs.
Putain ouep, youpla choupa bim boum.
Des envies de chanter. Comme avant quoi. 
De vendre des tubes quoi. De faire danser les minettes.
Comment ça c'est du passé ? Comment ça c'est plus l'époque des boys band et des chanteurs à gonzesse ?

Moi qui avait quasiment bouclé mon futur album à base de recyclage electro trash de mes tubes des années 50. Ou 60, je sais plus, ça date ces machins là. 

Tant pis !

Bon sinon.
Je voue une inouie admiration à Marie Shelley. J'ai retrouvé dans un carton, mon Frankenstein ou le prométhée moderne taché d'encre (le titre s'arrête à "moderne"), et me souviens de l'inouïtude du truc. 
Il faut lire Le Fantôme de l'Opera de Gaston Leroux. Putain. Ouaouh.
La démonstration.
C'est juste même pas la peine.

On aurait presque envie de réunir tous les chamans du monde sauvage pour les faire gigoter autour de sa tombe, dans un pas tout à fait vain espoir de réanimer sa dépouille.
Ga - ston !
Ga - ston !

Allez Gaston, putain. Il reste encore un os du doigt de pied, et un bout de chair sur le coude, c'est faisable ! 
Il le faut. Il le faut !
On veut un fantôme de l'opéra 2.

Sinon quoi.
Le thème de Orange Mécanique, il suffit de l'écouter pour se sentir inspiré. Et une fois qu'on coupe, eh bien, on se sent comme un beauf avec son maillot superman.
D'ailleurs, c'est quoi cette manie du maillot superman.
Il y a des gens que je croyais bien.
Que j'ai vu, par la suite, avec un maillot superman.
Je les ai croisé, bien sûr, je reste humain, mais lors du salut, je n'ai pas pipé un mot, et j'ai craché à leur pied. C'est bien le minimum.

Non, mais c'est vrai que du coup, ça m'a perturbé. Je ne peux pas, au plus profond de moi, en deça du périmètre de ma volonté, admettre qu'un être humain, valable,  peut arborer un maillot superman.
C'est vrai qu'en fait, c'est choquant, de s'apercevoir qu'on a accepté d'être des véhicules de la publicité.

Même si honnêtement, il y a surement bien pire. Pire que la violence et la destruction et les maillots superman en surnombre. Même si ce derniers cas sera, je l'espère de toutes mes forces, réglé d'ici la fin du siècle.
Le pire, c'est la médiocrité du con qui fait aucun effort pour plus être con.
Car le pire c'est qu'il en a la possibilité. Ce qui occasionne d'autant plus de HAINE a son égard.
Oui je parle bien de haine. Imaginez le capitaine Haddock en train de brailler sur des pauvres types. Ben voilà. La haine c'est ça. 

Mais au départ je parlais de choses belles, de poésie. J'ai vachement divergé.
Sous le pont Mirabeau, coule la Seine.
Sans oublier Ronsard et C Jerôme. Et nos amis messieurs les directeurs de l'Opéra de Paris.

Les vrais instants de la vie se trouvent dans ces moments imprévisibles de solitude calme, pas celle ou tu es AH PUTAIN AH PUTAIN.
Je suis seul j'ai mal ah putain

Mais les moments ou tu es déconnecté du monde, car si tu es connecté, c'est mort. Tu fini comme les autres. Avec un jour ou l'autre, un maillot superman. 
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samedi 30 mai 2015


Orange avec des pourpre un peu reflets tes arméniens cheveux, cheveux cheveux cheveux, un deux trois plein beaucoup beaucoup.
Coucou à l'homme qui porte le nom d'un pantalon, et qui au tournant de l'hiver a vu sa santé prendre un virage un peu serré. Et qui doit être en train de discuter, avec disons, un dieu (je dis ça pour vous faire plaisir, car moi je veux éventuellement bien croire aux crustacés de Stephen J Gould, mais pas plus).
Avec un dieu, donc (a pinces), pour parler de ce qu'y a après la vie.
J'ai vu Philip K Dick, il m'a dit de lui dire qu'il n'était plus mort.  Alors d'accord. Hey, Phil, t'inquiète pas, t'es mort mais c'est pas grave, ça fait plus mal. C'est ce qui compte, non ?
Pourquoi une fille qui te dit non te salue quand même. Ca fait qu'on y croit un peu encore. Surtout que les cheveux oranges plein beaucoup de prourpre, je l'ai déjà dis.
D'ailleurs j'ai les cheveux qui grisonne. Je suis vieux ? Non. Je suis vieux depuis la naissance. A la naissance c'était pire, même : j'avais pas de cheveux.
Mais du gris avec du pourpre, ça marche. De toute façon, le gris est la solution de tout.
Ëtre triste, être heureux, à quoi bon. La transition est toujours déchirante, alors autant être gris. Je suis gris. Gris même pas saturé, même pas un gris coloré non. Un gris gris, comme les pigeons. Quoique les pigeons, ils ont un peu de ce violacé sur le col, parfois.
J'adore les pigeons (enfin je veux dire, j'adore, mais sans passion, je suis "gris" rappelez-vous), c'est évident que c'est eux qui gouvernent le monde, en backstage. On croit que c'est les templiers, mais non. La franc-pigeonnerie à une longueur d'avance.
Hier, enfin plutôt le hier d'il y a deux semaines, un pigeon justement, est venu me livrer des pièces du puzzle dans le Parc des tuileries.
Il y avait des vieux cons en train de jouer à la pétanque. Et des filles, trop pour mes yeux, ensuite il y avait un banc je m'y suis assis. Pour regarder les joueurs de pétanque.
.... je crois.....
Bref, en observant longuement le jeu de pattes du pigeon qui passait sous moi, j'ai tout simplement remarqué des correspondances avec le code qu'utilisaient les japonais durant le conflit sino papouasien.
Un clin d'oeil de la part de l'animal m'a permis de confirmer mes doutes. Il me parlait, et de choses sérieuses. Je regarde maintenant ces oiseaux différemment. 
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