samedi 30 mai 2015


Orange avec des pourpre un peu reflets tes arméniens cheveux, cheveux cheveux cheveux, un deux trois plein beaucoup beaucoup.
Coucou à l'homme qui porte le nom d'un pantalon, et qui au tournant de l'hiver a vu sa santé prendre un virage un peu serré. Et qui doit être en train de discuter, avec disons, un dieu (je dis ça pour vous faire plaisir, car moi je veux éventuellement bien croire aux crustacés de Stephen J Gould, mais pas plus).
Avec un dieu, donc (a pinces), pour parler de ce qu'y a après la vie.
J'ai vu Philip K Dick, il m'a dit de lui dire qu'il n'était plus mort.  Alors d'accord. Hey, Phil, t'inquiète pas, t'es mort mais c'est pas grave, ça fait plus mal. C'est ce qui compte, non ?
Pourquoi une fille qui te dit non te salue quand même. Ca fait qu'on y croit un peu encore. Surtout que les cheveux oranges plein beaucoup de prourpre, je l'ai déjà dis.
D'ailleurs j'ai les cheveux qui grisonne. Je suis vieux ? Non. Je suis vieux depuis la naissance. A la naissance c'était pire, même : j'avais pas de cheveux.
Mais du gris avec du pourpre, ça marche. De toute façon, le gris est la solution de tout.
Ëtre triste, être heureux, à quoi bon. La transition est toujours déchirante, alors autant être gris. Je suis gris. Gris même pas saturé, même pas un gris coloré non. Un gris gris, comme les pigeons. Quoique les pigeons, ils ont un peu de ce violacé sur le col, parfois.
J'adore les pigeons (enfin je veux dire, j'adore, mais sans passion, je suis "gris" rappelez-vous), c'est évident que c'est eux qui gouvernent le monde, en backstage. On croit que c'est les templiers, mais non. La franc-pigeonnerie à une longueur d'avance.
Hier, enfin plutôt le hier d'il y a deux semaines, un pigeon justement, est venu me livrer des pièces du puzzle dans le Parc des tuileries.
Il y avait des vieux cons en train de jouer à la pétanque. Et des filles, trop pour mes yeux, ensuite il y avait un banc je m'y suis assis. Pour regarder les joueurs de pétanque.
.... je crois.....
Bref, en observant longuement le jeu de pattes du pigeon qui passait sous moi, j'ai tout simplement remarqué des correspondances avec le code qu'utilisaient les japonais durant le conflit sino papouasien.
Un clin d'oeil de la part de l'animal m'a permis de confirmer mes doutes. Il me parlait, et de choses sérieuses. Je regarde maintenant ces oiseaux différemment. 
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