dimanche 29 juillet 2012
Les randonnées d'Henriette et Jean-Jacques


Jean-Jacques est souvent taquin. Mais on peut se demander si parfois, il ne cherche pas à se débarrasser de sa tendre épouse...
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jeudi 26 juillet 2012
Une sortie qui se goupil bien

Un petite anecdote du genre "coincidence" : Dans l'illu précédente, au départ j'étais parti sur un dessin de renard. Ce qui ensuite m'a fait penser à l'ornitho, qui arrive à le photographier parfois.
Bon.
Tout à l'heure, je faisais du vtt en forêt. Je trouve un arbre mort un peu curieux, je quitte le sentier pour aller voir de plus près dans le sous-bois. Je m'arrête et regarde. J'entends un bruit derrière moi. Je pense à un chevreuil. Je me retourne, c'est un renard qui passe juste à coté de moi, tranquille, et j'exagère pas. Pépère, comme si j'étais un élément du décors. Je le regarde, je crois qu'il ne me voit pas tellement il me semble paisible, observant vaguement devant lui. Je fais "hé, pshhh psshh", il tourne la tête, me regarde comme s'il ne venait pas de me découvrir, ouvre la bouche mais sans montrer de peur, me regarde encore un moment sans être ni tétanisé, ni particulièrement indifférent. Il finira par faire trois petits bonds assez mous, pour remonter par là d'où il était venu, mais sans aucune forme de précipitation. En s'arrếtant juste pour m'observer parfois, par intervalles de quelques dizaines de mètres.
Bref, coincidence plutôt sympa avec l'entâme du dessin précédent. Et puis, merde... un renard tout tranquille à 2 mètres de soi, c'est pas tous les jours. Si ?
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lundi 23 juillet 2012
Much


L'ornithologue du coin. Je connais son pseudo mais ne sais pas l'écrire. C'est peut-être Much, Muche, Müche... En tout cas ça se prononce Much.
Il se trimballe toujours avec son appareil photo, sa moustache et un sac à dos avec dedans, un gros livre de toutes les espèces de volatiles et d'alligators qui nichent dans la forêt.
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mercredi 18 juillet 2012
Myriam


Feuille pour pastel, couleur café, 30x40cm. Le visage est en mélange collage/aquarelle.
Peu à peu j'essaye d'approfondir mais tout en restant dans une approche "rough", tout est collé sans finesse au baton UHU, parfois je découpe pas je déchire approximativement des tranches de journaux, bref, faut pas non plus que ça dure des heures sinon j'ai plus l'impression d'être spontané.
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samedi 14 juillet 2012
Portrait de Leo


Mon compagnon de marche en montagne, professeur à la ville, hurluberlu à la campagne. Porté par la mélodie de son arrière-train bavard, il parcourt les sentiers à pas énormes, comme s'il essayait d'arriver au but d'une seule enjambée. Mal rasé, le menton attiré par l'horizon, la tignasse folle, il me manquera pas d'apostropher avec espièglerie l'innocent touriste, qui vient là, le pauvre, pour admirer le paysage sous un soleil écrasant, et ne s'attend pas à ce qu'on lui joue des tours.
Il sort la nuit, marche pas mauvais temps, insulte le soleil et ne quitte jamais son parapluie, son meilleur ami, enfin, si on excepte les poils de son menton, dont il a l'air de bien aimer la compagnie.

Encre et collage (avec erreurs et ratés mais complètement spontané, même si la carte à main levée m'a pris plusieurs heures d'un labeur complètement désorganisé voire incohérent voire crise de nerf voire refaisage voire improvisation voire tout ce que vous voulez).
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