jeudi 2 janvier 2014
Cross


J'ai une anim en cours mais les yeux me lâchent.
Alors peinture. Celle ci est en cours, faut que j'améliore ça pour dégager un peu plus de profondeur, et corriger ce que la dynamique du geste efface en "construction".
En ce moment je me sens cap de peindre mais j'hésite toujours à faire l'erreur qui va me faire tout rater. Alors que là c'est pourtant facile j'ai en tête l'idée précise de ce à quoi je veux aboutir en terme d'ambiance. Faudrait presque que je fasse une approche comme celle là; et à coté, une seconde toile du même sujet mais en version aboutie, décomplexée.
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6 commentaires:

Anonyme a dit…

Happy New Year !
Que cette année t'emmène plein de bonnes choses!
J'aime déjà ce tableau - ça m'intrigue ce qui va suivre...
Tu dis que tu "hésites toujours à faire l'erreur qui va te faire tout rater."
George Benard Shaw (certes, pas un français, seulement un petit irlandais, mais il a quand même gagné un Prix Nobel pour ses réflexions..) a dit:
"Une vie parsemée d'erreurs n'est pas seulement honorable, mais plutôt plus utile qu'une vie passée à ne rien faire."
Donc, vas-y, fais-nous des erreurs!
A bientôt,
Chico ;-))

Tortulut a dit…

Merci.
Je retiens cette phrase de George Shaw (même s'il n'a pas la qualité d'être français)
Sans vouloir faire mon malin, je suis quand même pas entièrement d'accord. On ne fais jamais rien. En ne faisant rien on fait, on fait tourner des choses à l'intérieur de soi. Y'a de la matière en sommeil, un peu comme dans le vide quantique qui n'est pas inconsistant. Le sommeil est réparateur, on dit. Peut être que le sommeil créatif aussi.
Je suis angoissé (démesurément) donc parfois je ne fais rien tellement la réalisation possible m'excite comme elle me décourage d'avance (principalement en anim/bd), et je m'en veux de laisser tomber mais en même temps je pense que ça me fait peut être aussi du bien. On a tendance à s'enraciner dans des habitudes et j'ai l'impression que l'avantage du rien faire, parfois, c'est forcer nos mécanismes à ne plus se répéter.
Enfin bon quand je ne fais rien ou que je fais des choses un peu en marge, c'est toujours pour chercher un cheminement alternatif, un peu d'espoir aussi et souffler.
Sinon c'est la prétention qui vient, on se pense "artiste" et on envisage la création comme une logique, une mécanique que l'on doit à des prédispositions.
Et j'ai envie de rester rigolo quand même au fond de moi. Pas devenir trop sérieux, je pense que je serai bien le jour ou je pourrai créer en dehors de la nécessité, et justement ne pouvoir rien faire sans me dire que ce n'est pas bien.

Mais sinon si on cherche pas la petite bête la phrase de Shaw est bien, je retiens je retiens.

Anonyme a dit…

Cher Sylvain,
J'ai eu plaisir à retrouver trace de ton site que j'avais égaré et dont j'avais le souvenir des illustrations en forme de pépites (d'or).
Je constate que tu es toujours là et me réjouis à l'avance de suivre à nouveau tes travaux.
Fred

Tortulut a dit…

Salut.

Je pense me souvenir de toi, tu es peut être le Fred qui envoyait des voeux par mail avec des pingouins bourrés dessus.
Mais je me trompe peut-être.
De pépité d'or ? Là par contre je vois pas du tout de quoi tu parles :D
Ca me fait même presque peur. J'aurai osé faire ça un jour ?

Anonyme a dit…

Quelle mémoire ! O_o
Ca me fait penser que je ne t'ai pas envoyé ceux de cette année. Allez hop ! C'est parti sur ta boite mail.
Pour ce qui concerne les pépites d'or, c'est une image, hein :-).
Je signifiais que je prenais toujours autant de plaisir à regarder tes illus/peintures.

Fred

Tortulut a dit…

Meilleurs voeux également j'ai oublié de l'écrire dans le mail.
Ainsi qu'à Chico, plus haut, a qui j'ai répondu par un pamphlet, sans même lui adresser quelques formules de politesse que le changement d'année impose.
Pardon j'ai vraiment pas le réflexe pour toutes ces choses !

Je suis très primaire , rustre et même que pour la peine je me fou deux baffes (même que je viens vraiment de m'en mettre deux grosses)

Bref j'avais lu ton message du dessus au pied de la lettre. Je suis flatté de la comparaison et honteux de n'avoir pas saisi ta poésie.

Pour la peine, je me fou encore une baffe. Ben oui, y'a que comme ça quj'e marche moi.

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