vendredi 26 septembre 2014


Ce que ça fait, c'est que c'est comme du vide
Tu es rigolo, c'est ça, et en fait, bah après t'es triste car
En fait tu te parles à toi même
Et tu t'en rends compte
ALORS
Voilà : D'abord tu souris
Comme un idiot
Ensuite ça sort de toi comme un animal
Ca rampe vers l'autre et tu crois que
Tu attends, après
On attends.
Imaginons l'attente

Voilà, c'est attendu. Maintenant, on peut continuer.
Alors, j'en étais a l'animal,
qu'on croit eNTré daNs l'AutRe.
Comme un serpent, mais gentil

On a attendu, car on attend de la réponse

Le serpent qui revient, avec un message

Mais il revient pas
Alors c'est là qu'on est triste, mais pas déjà
Déjà on re attend, histoire d'être sur
Alors on réfléchi
Alors on se dit peut être que

Et là, au bout d'un moment court, on se dit quand même qu'on
a été bête
On range le rigolo, on repli l'animal en nous
Viens là
Saloperie
Viens me manger de l'intérieur, au lieu de te ballader avec ma permission
Que tu n'aurais pas dû accepter que je te donne

On lui donne un coup mais il est tout mou
Ca nous revient à la gueule, son corps qui tressaute presque en rigolant, de notre coup
On s'en prend alors à nous même

On a été trop bête.
Y'a plus le rigolo, on en veut un peu a l'autre
D'avoir peur ou de pas comprendre le serpent (mou et gentil)
Qu'on a bien fait d'envoyer quelque part
Mais bon, quand c'est pour rien, ça fait mal
Après on tappe sur le serpent mou et se blesse
Déjà dit

On recommence après, le coup d'envoyer l'animal
On est re rigolo
On peut pas s'empêcher
Mais ça passe pas
On est triste
On pense à avaler le serpent définitivement
Avec des médicaments et du cyanure, et un
Zeste
De citron pour être sûr

On a envie de parler et de faire
Créer, oui, pour être aimé
Viens là mon serpent, sert moi de pinceau
Ou d'éponge
Ou de ceinture pour mon tablier
C'est tout qui vient
Etre seul, pas seul, créer, pas créer
L'angoisse etla précipitation
Ca servirait à rien
Et à tout, peut être
Mais il faut aller vite, ne pas échouer

On n'arrive pas, c'est là le vide.
Y'a tout autour qui gigote
Ca sert, dedans, t'es tout coincé
Tu te dis que c'est le serpent, oui et non
Le jour passe et tu écoutes le bruit, des gens
Tu t'inquiètes du silence qui viendra
Qui est déjà là en toi
Mais pas dehors, et dehors ca fait semblant d'être ta vie
Un peu
Tu comprends ?

C'est déjà bien si tu fais cet effort
Si ca te dit, je peux te prêter mon serpent, il est mou et gentil

Hein ?
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3 commentaires:

Msei BD a dit…

Tiens, ça revit par ici! J'aime bien cette poésie. A illustrer à tout prix. A+

Tortulut a dit…

Je ne peux pas pour le moment, j'arrive qu'a avoir envie d'écrire, parfois, c'est là ou je me retrouve le plus. Dans l'impudeur et l'osage de dire des choses.
Je ne peux pas prendre un crayon sans flipper, de toute façon, donc je ne touche plus à tout ça, j'essaye de chanter, de jouer du flamenco (la technica von rasgueados, senior und serionitas), et surtout de dire des choses encore pire qu'avant.
J'ai mal au genou, tu es belle, fait moi un bisou, le ciel est bleu, on s'en fou, bonjour, bonjour, je sais pas quoi dire.

Par exemple avec ma vendeuse du rez de chaussée.
Chaque fois, elle me fait "Bonjour, hihi gniiii... il fait beau hein ?"
Il faudrait que je travaille ma capacité à rester parfaitement silencieux, ça gêne à mort, il faut meubler, bon y'a des gens qui savent tout de suite parler mais elle quelque part, elle est comme moi, j'en ai parlé je crois, la grande dadette.
Mais j'ai dû effacer ce post,...
Bref.
Géné dans le rapport de convenances. Plus à l'aise des que le lien apparait. Même minimal. Et qu'on se dit plus juste des banalités chiantes.
Donc elle embraye la dessus. Le temps.
Bonjour. gnihihihi. Vous allez bien. Avec ce temps... (si beau) (si triste)

Mais moi je pourrais vraiment lui dire un truc osé, faudrait que j'essaye d'ailleurs.
Elle a un coté monté sur échasse, comme moi, un peu déséquilibré, trop verticale.
Ca permet de casser le truc, après on a moins peur de se parler, puisque le pire a été dit, et qu'on peut pas aller plus haut dans l'impudeur.
Faudrait que je lui dise que j'ai envie de parcourir son visage de bisou esquimaux. Avec le nez.

Après je vous dirai. Je vous raconterai. Entre nous, entre copains.

Oui tiens. Maintenant je vais dire à toutes les filles qu'elles sont belles. On va voir ça.
Je rigole pas, promis je le dit à toutes.
Presque, sinon je vais plus oser sortir, a force de me sentir dans un challenge.

Allez, merci pour cette inspiration, car c'est vous, tous mes amis, qui m'inspirez, par votre présence, diffuse mais palpable.
Je vais déjà aller au pain, tester ça.

Tortulut a dit…

Eh bien voilà. C'est démarré. J'ai eu la chance de tomber sur une fille vraiment jolie, boulangère aux yeux ou tu te perds total dedans.
Je n'ai pas dis que c'était mon challenge car on peut croire après que je l'ai pas dis sincèrement.
Eh ben, il faut esssayer. C'est très intéressant. J'ai vachement surpris il y avait du monde et il n'y a aucune condition qui permet de reporter le challenge, ou de l'annuler. Je vais de ce pas à mon agence, dire à la femme incompétente mais jolie, qui s'occupe de mon dossier, enfin de mon logis. Je vous trouve très jolie.

Je vous retrouve après une journée ou une semaine d'essai.

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