mercredi 6 novembre 2013
...

Y'aura rien finalement.
10 jours de travail non stop pour finalement tout casser. C'était une sculpture sur armature, personnages/décors en mouvement (mec en équilibre instable sur une monture loufoque, dans un sous bois)

Incapacité totale de la peindre. Je ne comprends pas si c'est un souci de matériau ou ma nullité, mais quelle que soit la dilution, impossible de produire des couches relativement homogènes. Même en étant patient et cohérent (techniques des lavis successifs).

En aquarelle, il y a des surfaces de palettes plastiques qui retiennent l'eau sous formes de bulles. J'ai plus le terme en tête. C'est ptet un dérivé de la capilarité. Si on verse de l'eau sur certains types de plastique, elle ne s'écoule pas, la tension des bords des gouttes d'eau est forte, et si on donne un coup de pinceau dedans, puis qu'on cesse, les gouttes ont tendance à se reformer, au lieu de laisser une flaque uniforme.
Inversement, d'autres plastiques favorisent l'écoulement. Ils ont ma préférence. Je déteste quand l'eau ne s'écoule pas et Bullifie.

Bref là ou je veux en venir, c'est que j'ai ce putain de phénomène sur mes sculptures. L'eau est retenue. Il n'y a pas d'écoulement. Ce qui rend la peinture incontrolable (acrylique).
Je ne sais pas si c'est comme ça sur les figurines en résine de jeu de plateau. Je vais en acheter pour tester parceque ras le bol d'être bloqué par ça. C'était déjà le cas dans les précédents travaux, mais je pensais être l'unique responsable.

Bref, déception et points d'interrogation stressants...



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3 commentaires:

Tortulut a dit…

Ca arrive, bande de prédeuxmillequatorzoides.
Laissez-moi juste souffler.
Relâcher une certaine tension.
Retrouver des yeux à l'aspect sphérique. Et à l'état solide.
Laissez-moi revenir de la perdition, et vous montrer le résultat de ce travail laborique et j'espère tout autant magnifieux, qui n'est qu'une métaphore du lieu ou je suis actuellement, après m'être tant égaré, retrouvé, mangé et assimilé moi même tel un organisme que je ne saurais décrire convenablement car je me faisais grave chier en cours de biologie vu que tout le monde foutait le bordel et que les profs avaient l'art d'être tous autant impénétrables que puissamment soporifiques.

A dans quelques jours, si tout se passe bien entre mes mains.

Chico a dit…

Mais pourquoi cette obligation de perfection?
Est-ce que l'art peut être parfait?

Tortulut a dit…

Je ne cherche pas la perfection, j'arrête souvent de travailler quand la spontanéité montre ses limites.
Par contre je cherche la cohérence et je ne peux pas me satisfaire de quelque chose qui se casse la gueule. Mais là faut voir, c'est 10 jours plein passés dessus. Quand la tuile arrive, c'est vraiment rageant.

C'est la tristesse de ne pas pouvoir m'exprimer, plutôt qu'un jugement de valeur sur mon travail.
J'ai besoin de sentir que ce que je fais garde un potentiel expressif. Là, j'ai vu et senti qu'avec ce problème de peinture, et de conscience que ma sculpture était encore trop inaboutie, que je quittais ce potentiel expressif. Pour faire un travail de récupération chiant et peut être pas convaincant du tout.

Mais c'est déjà oublié. Parceque je l'avais vu venir, le truc. Donc ca fait moins mal.

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