mercredi 7 novembre 2012
La joie de vivre du cadavre exquis
Me revoici revenu d'entre les morts. Enfin, j'y suis toujours un peu, ils vous passent le bonjour d'ailleurs. Ce sont vraiment de gros déconneurs, on dirait pas comme ça, mais ça s'éclate joyeusement dans les caveaux. Faut dire que pour eux le pire est passé, il est temps de se reposer, et de prendre la mort à la légère.
En ce moment je pense beaucoup trop alors, j'ai décidé, avec quelle insistance, de faire silence intérieur ce soir et de sortir la tas de craie. J'ai tellement de vide dans la poitrine, et de passé qui me remonte en cadence militaire tout le système digestif, et de besoin de parler, que voilà, je dis, je dis, je dis. Et tant pis, si ça choque, et tant pis, si c'est mal pris, et tant pis, si certains ont, un peu, beaucoup, moyennement, l'impression que, occasionellement, je rallonge artificiellement, c'est vrai, tout à fait, les phrases, afin de faire durer, le maximum de temps temporel heures minutes secondes, cette impression de ne pas être tout seul en train de mourir de l'intérieur comme un gant de toilette qu'on retournerais, mais trop vite, trop brutalement, en craquant les coutures.
Bonne soirée. Souhaitez-moi une nuit sans rêves.
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La joie de vivre du cadavre exquis
Me revoici revenu d'entre les morts. Enfin, j'y suis toujours un peu, ils vous passent le bonjour d'ailleurs. Ce sont vraiment de gros déconneurs, on dirait pas comme ça, mais ça s'éclate joyeusement dans les caveaux. Faut dire que pour eux le pire est passé, il est temps de se reposer, et de prendre la mort à la légère.
En ce moment je pense beaucoup trop alors, j'ai décidé, avec quelle insistance, de faire silence intérieur ce soir et de sortir la tas de craie. J'ai tellement de vide dans la poitrine, et de passé qui me remonte en cadence militaire tout le système digestif, et de besoin de parler, que voilà, je dis, je dis, je dis. Et tant pis, si ça choque, et tant pis, si c'est mal pris, et tant pis, si certains ont, un peu, beaucoup, moyennement, l'impression que, occasionellement, je rallonge artificiellement, c'est vrai, tout à fait, les phrases, afin de faire durer, le maximum de temps temporel heures minutes secondes, cette impression de ne pas être tout seul en train de mourir de l'intérieur comme un gant de toilette qu'on retournerais, mais trop vite, trop brutalement, en craquant les coutures.
Bonne soirée. Souhaitez-moi une nuit sans rêves.
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2 commentaires:
Super. J'aime vraiment bien tes portrait. J'ai bien aimé l'histoire de la petite tortue aussi. La tortue qui lutte...
C'est sympa de le préciser ;)
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